Augmentation des burn-outs

Ainsi, selon l'Institut de veille sanitaire, 480 000 personnes en France seraient en détresse psychologique au travail et le burn-out en concernerait 7%, soit 30 000 personnes.

Une augmentation des burn-outs et des comportements addictifs

Le burn-out, reconnu comme un syndrome touchant de plus en plus de travailleurs, entraîne un épuisement tant physique que psychologique. Selon un sondage OpinionWay réalisé pour le cabinet Empreinte Humaine en octobre 2021, le taux de burn-out au sein des entreprises a doublé en l'espace d'un an. En 2021, 2 millions de personnes étaient concernées, et 44 % des salariés se trouvaient en détresse psychologique.

Les résultats d'une enquête menée en mars 2022 par Empreinte Humaine révèlent des chiffres encore plus préoccupants, en particulier pour les responsables des ressources humaines. En effet, 2,5 millions de salariés souffrent d'un burn-out sévère, ce qui représente 34 % de la population active. Parmi eux, 64 % des professionnels RH font état d'une détresse psychologique, et 63 % sont en situation de burn-out, dont 34 % en burn-out sévère. De plus, près de 40 % des managers sont également touchés par un burn-out sévère, et il a été constaté une augmentation de 25 % des cas sévères entre mai et octobre 2021. Les experts craignaient alors une détérioration de la situation en 2022, ce qui s'est avéré exact, puisqu'à présent, 44 % des managers se trouvent en détresse psychologique.

En octobre dernier, plus de 30 % des salariés français souffraient de détresse psychologique liée au burn-out.

Par ailleurs, la crise sanitaire semble également avoir aggravé la problématique des addictions. L'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) a interrogé des médecins du travail, des infirmiers, des psychologues et des ergonomes intervenant en entreprise, et près des deux tiers d'entre eux ont affirmé que la consommation d'alcool et de cannabis est « répandue » sur le lieu de travail.